The Raven vs
Le Corbeau Edgar
Allan Poe
Original de Edgar Allan Poe |
Traduction de Paul Laurendeau |
Traduction de Charles Baudelaire |
Traduction de Stéphane Mallarmé |
Once
upon a |
C’était
par une triste nuit, las je méditais mon ennui |
Une fois, sur le minuit lugubre, pendant que je méditais, faible et fatigué, sur maint précieux et curieux volume d’une doctrine oubliée, pendant que je donnais de la tête, presque assoupi, soudain il se fit un tapotement, comme de quelqu’un frappant doucement, frappant à la porte de ma chambre. « C’est quelque visiteur, – murmurai-je, – qui frappe à la porte de ma chambre ; ce n’est que cela et rien de plus. » |
Une fois, par un
minuit lugubre, tandis que je m’appesantissais, faible et fatigué, sur
maint curieux et bizarre volume de savoir oublié — tandis que je
dodelinais la tête, somnolant presque : soudain se fit un heurt,
comme de quelqu’un frappant doucement, frappant à la porte de ma
chambre — cela seul et rien de plus. |
Ah,
distinctly I remember it was in the bleak December, |
Ah souvenirs, venez
ensemble évoquer ce glacial décembre |
Ah !
distinctement je me souviens que c’était dans le glacial décembre, et
chaque tison brodait à son tour le plancher du reflet de son agonie.
Ardemment je désirais le matin ; en vain m’étais-je efforcé de
tirer de mes livres un sursis à ma tristesse, ma tristesse pour ma Lénore
perdue, pour la précieuse et rayonnante fille que les anges nomment Lénore,
– et qu’ici on ne nommera jamais plus. |
Ah !
distinctement je me souviens que c’était en le glacial Décembre :
et chaque tison, mourant isolé, ouvrageait son spectre sur le sol.
Ardemment je souhaitais le jour — vainement j’avais cherché
d’emprunter à mes livres un sursis au chagrin — au chagrin de la Lénore
perdue — de la rare et rayonnante jeune fille que les anges nomment Lénore :
— de nom pour elle ici, non, jamais plus ! |
And
the silken sad uncertain rustling of each purple curtain |
Et les tristes et
riches plis ondulant dans les draperies |
Et le soyeux, triste
et vague bruissement des rideaux pourprés me pénétrait, me remplissait
de terreurs fantastiques, inconnues pour moi jusqu’à ce jour ; si
bien qu’enfin pour apaiser le battement de mon cœur, je me dressai, répétant :
« C’est quelque visiteur attardé sollicitant l’entrée à la
porte de ma chambre ; – c’est cela même, et rien de plus. » |
Et de la soie
l’incertain et triste bruissement en chaque rideau purpural me
traversait — m’emplissait de fantastiques terreurs pas senties encore :
si bien que, pour calmer le battement de mon cœur, je demeurais
maintenant à répéter « C’est quelque visiteur qui sollicite
l’entrée, à la porte de ma chambre — quelque visiteur qui sollicite
l’entrée, à la porte de ma chambre ; c’est cela et rien de
plus. » |
Presently
my soul grew stronger; hesitating then no longer, |
Mon coeur
s’affermit sur-le-champ et n’hésitant pas plus longtemps, |
Mon âme en ce moment
se sentit plus forte. N’hésitant donc pas plus longtemps :
« Monsieur, dis-je, ou madame, en vérité, j’implore votre pardon ;
mais le fait est que je sommeillais et vous êtes venu frapper si
doucement, si faiblement vous êtes venu frapper à la porte de ma
chambre, qu’à peine étais-je certain de vous avoir entendu. » Et
alors j’ouvris la porte toute grande ; – les ténèbres, et rien
de plus. |
Mon âme devint
subitement plus forte et, n’hésitant davantage « Monsieur,
dis-je, ou Madame, j’implore véritablement votre pardon ; mais le
fait est que je somnolais et vous vîntes si doucement frapper, et si
faiblement vous vîntes heurter, heurter à la porte de ma chambre, que
j’étais à peine sûr de vous avoir entendu. » — Ici
j’ouvris, grande, la porte : les ténèbres et rien de plus. |
Deep
into that darkness peering, long I stood there wondering, fearing, |
Tout en scrutant
l’obscurité, frémissant de perplexité |
Scrutant profondément
ces ténèbres, je me tins longtemps plein d’étonnement, de crainte, de
doute, rêvant des rêves qu’aucun mortel n’a jamais osé rêver ;
mais le silence ne fut pas troublé, et l’immobilité ne donna aucun
signe, et le seul mot proféré fut un nom chuchoté : « Lénore ! »
– C’était moi qui le chuchotais, et un écho à son tour murmura ce
mot : « Lénore ! » Purement cela, et rien de plus. |
Loin dans l’ombre
regardant, je me tins longtemps à douter, m’étonner et craindre, à rêver
des rêves qu’aucun mortel n’avait osé rêver encore ; mais le
silence ne se rompit point et la quiétude ne donna de signe : et le
seul mot qui se dit, fut le mot chuchoté « Lénore ! »
Je le chuchotai — et un écho murmura de retour le mot « Lénore ! »
— purement cela et rien de plus. |
Back
into the chamber turning, all my soul within me burning, |
M’en retournant
vers ma demeure, mon âme émanant son ardeur |
Rentrant dans ma
chambre, et sentant en moi toute mon âme incendiée, j’entendis bientôt
un coup un peu plus fort que le premier. « Sûrement, – dis-je,
– sûrement, il y a quelque chose aux jalousies de ma fenêtre ;
voyons donc ce que c’est, et explorons ce mystère. Laissons mon cœur
se calmer un instant, et explorons ce mystère ; – c’est le vent,
et rien de plus. » |
Rentrant dans la
chambre, toute mon âme en feu, j’entendis bientôt un heurt en quelque
sorte plus fort qu’auparavant. « Sûrement, dis-je, sûrement
c’est quelque chose à la persienne de ma fenêtre. Voyons donc ce
qu’il y a et explorons ce mystère — que mon cœur se calme un moment
et explore ce mystère ; c’est le vent et rien de plus. » |
Open
here I flung the shutter, when, with many a flirt and flutter, |
Je poussai, violent,
les auvents, alors d’un vol cinglant, bruissant |
Je poussai alors le
volet, et, avec un tumultueux battement d’ailes, entra un majestueux
corbeau digne des anciens jours. Il ne fit pas la moindre révérence, il
ne s’arrêta pas, il n’hésita pas une minute ; mais avec la mine
d’un lord ou d’une lady, il se percha au-dessus de la porte de ma
chambre ; il se percha sur un buste de Pallas juste au-dessus de la
porte de ma chambre ; – il se percha, s’installa, et rien de
plus. |
Au large je poussai
le volet ; quand, avec maints enjouement et agitation d’ailes,
entra un majestueux Corbeau des saints jours de jadis. Il ne fit pas la
moindre révérence, il ne s’arrêta ni n’hésita un instant :
mais, avec une mine de lord ou de lady, se percha au-dessus de la porte de
ma chambre — se percha sur un buste de Pallas juste au-dessus de la
porte de ma chambre — se percha, siégea et rien de plus. |
Then
this ebony bird beguiling my sad fancy into smiling, |
Alors ma triste rêverie
en devint presque réjouie |
Alors, cet oiseau
d’ébène, par la gravité de son maintien et la sévérité de sa
physionomie, induisant ma triste imagination à sourire : « Bien
que ta tête, – lui dis-je, – soit sans huppe et sans cimier, tu
n’es certes pas un poltron, lugubre et ancien corbeau, voyageur parti
des rivages de la nuit. Dis-moi quel est ton nom seigneurial aux rivages
de la nuit plutonienne ! » Le corbeau dit : « Jamais
plus ! » |
Alors cet oiseau d’ébène
induisant ma triste imagination au sourire, par le grave et sévère décorum
de la contenance qu’il eut : « Quoique ta crête soit chue et
rase, non ! dis-je, tu n’es pas pour sûr un poltron, spectral,
lugubre et ancien Corbeau, errant loin du rivage de Nuit — dis-moi quel
est ton nom seigneurial au rivage plutonien de Nuit. » Le Corbeau
dit: « Jamais plus. » |
Much
I marvelled this ungainly fowl to hear discourse so plainly, |
Surpris que ce laid
volatile à m’entendre fut si habile |
Je fus émerveillé
que ce disgracieux volatile entendît si facilement la parole, bien que sa
réponse n’eût pas un bien grand sens et ne me fût pas d’un grand
secours ; car nous devons convenir que jamais il ne fut donné à un
homme vivant de voir un oiseau au-dessus de la porte de sa chambre, un
oiseau ou une bête sur un buste sculpté au-dessus de la porte de sa
chambre, se nommant d’un nom tel que – Jamais plus ! |
Je m’émerveillai
fort d’entendre ce disgracieux volatile s’énoncer aussi clairement,
quoique sa réponse n’eût que peu de sens et peu d’à propos ;
car on ne peut s’empêcher de convenir que nul homme vivant n’eut
encore l’heur de voir un oiseau au-dessus de la porte de sa chambre —
un oiseau ou toute autre bête sur le buste sculpté, au-dessus de la
porte de sa chambre, avec un nom tel que : « Jamais plus. » |
But
the raven, sitting lonely on the placid bust, spoke only, |
Or le corbeau,
gardant sa pose au buste, ne dit pas de chose |
Mais le corbeau,
perché solitairement sur le buste placide, ne proféra que ce mot unique,
comme si dans ce mot unique il répandait toute son âme. Il ne prononça
rien de plus ; il ne remua pas une plume, – jusqu’à ce que je me
prisse à murmurer faiblement : « D’autres amis se sont déjà
envolés loin de moi ; vers le matin, lui aussi, il me quittera comme
mes anciennes espérances déjà envolées. » L’oiseau dit alors :
« Jamais plus ! » |
Mais le Corbeau,
perché solitairement sur ce buste placide, parla ce seul mot comme si,
son âme, en ce seul mot, il la répandait. Je ne proférai donc rien de
plus : il n’agita donc pas de plume — jusqu’à ce que je fis à
peine davantage que marmotter « D’autres amis déjà ont pris leur
vol — demain il me laissera comme mes Espérances déjà ont pris leur
vol. » Alors l’oiseau dit : « Jamais plus. » |
Startled
at the stillness broken by reply so aptly spoken, |
Effrayé qu’un
silence mat fut rompu par mots si exacts |
Tressaillant au bruit
de cette réponse jetée avec tant d’à-propos : Sans doute, –
dis-je, – ce qu’il prononce est tout son bagage de savoir, qu’il a
pris chez quelque maître infortuné que le Malheur impitoyable a
poursuivi ardemment, sans répit, jusqu’à ce que ses chansons
n’eussent plus qu’un seul refrain, jusqu’à ce que le De profundis
de son Espérance eût pris ce mélancolique refrain : « Jamais
– jamais plus ! » |
Tressaillant au calme
rompu par une réplique si bien parlée : « Sans doute, dis-je,
ce qu’il profère est tout son fonds et son bagage, pris à quelque
malheureux maître que l’impitoyable Désastre suivit de près et de très
près suivit jusqu’à ce que ses chansons comportassent un unique
refrain ; jusqu’à ce que les chants funèbres de son Espérance
comportassent le mélancolique refrain de « Jamais — jamais plus. » |
But
the raven still beguiling all my sad soul into smiling, |
Mais le corbeau,
encore perché, distrayait mon âme attristée |
Mais le corbeau
induisant encore toute ma triste âme à sourire, je roulai tout de suite
un siège à coussins en face de l’oiseau et du buste et de la porte ;
alors, m’enfonçant dans le velours, je m’appliquai à enchaîner les
idées aux idées, cherchant ce que cet augural oiseau des anciens jours,
ce que ce triste, disgracieux, sinistre, maigre et augural oiseau des
anciens jours voulait faire entendre en croassant son – Jamais plus ! |
Le Corbeau induisant
toute ma triste âme encore au sourire, je roulai soudain un siège à
coussins en face de l’oiseau et du buste et de la porte ; et
m’enfonçant dans le velours, je me pris à enchaîner songerie à
songerie, pensant à ce que cet augural oiseau de jadis — à ce que ce
sombre, disgracieux, sinistre, maigre et augural oiseau de jadis
signifiait en croassant : « Jamais plus. » |
This
I sat engaged in guessing, but no syllable expressing |
Je débattais cette
question en contemplant, sans bruit ni son |
Je me tenais ainsi, rêvant,
conjecturant, mais n’adressant plus une syllabe à l’oiseau, dont les
yeux ardents me brûlaient maintenant jusqu’au fond du cœur : je
cherchai à deviner cela, et plus encore, ma tête reposant à l’aise
sur le velours du coussin que caressait la lumière de la lampe, ce
velours violet caressé par la lumière de la lampe que sa tête, à Elle,
ne pressera plus, – ah ! jamais plus ! |
Cela, je m’assis
occupé à le conjecturer, mais n’adressant pas une syllabe à
l’oiseau dont les yeux de feu brûlaient, maintenant, au fond de mon
sein ; cela et plus encore, je m’assis pour le deviner, ma tête
reposant à l’aise sur la housse de velours des coussins que dévorait
la lumière de la lampe, housse violette de velours dévoré par la lumière
de la lampe qu’Elle ne pressera plus, ah ! jamais plus. |
Then,
methought, the air grew denser, perfumed from an unseen censer |
Alors l’air sembla
s’embuer du parfum d’un encens caché |
Alors, il me sembla
que l’air s’épaississait, parfumé par un encensoir invisible que
balançaient les séraphins dont les pas frôlaient le tapis de ma
chambre. « Infortuné ! – m’écriai-je, – ton Dieu t’a
donné par ses anges, il t’a envoyé du répit, du répit et du népenthès
dans tes ressouvenirs de Lénore ! Bois, oh ! bois ce bon népenthès,
et oublie cette Lénore perdue ! » Le corbeau dit : «Jamais
plus ! » |
L’air, me
sembla-t-il, devint alors plus dense, parfumé selon un encensoir
invisible balancé par les Séraphins dont le pied, dans sa chute, tintait
sur l’étoffe du parquet. « Misérable, m’écriai-je, ton Dieu
t’a prêté — il t’a envoyé, par ces anges, le répit — le répit
et le népenthès dans ta mémoire de Lénore ! Bois ! oh !
bois ce bon népenthès et oublie cette Lénore perdue ! » Le
Corbeau dit : « Jamais plus ! » |
`Prophet!'
said I, `thing of evil! - prophet still, if bird or devil! - |
«Devin!» dis-je, «Oiseau
du Malin! Corbeau ou démon mais devin! |
« Prophète !
– dis-je, – être de malheur ! oiseau ou démon ! mais
toujours prophète ! que tu sois un envoyé du Tentateur, ou que la
tempête t’ait simplement échoué, naufragé, mais encore intrépide,
sur cette terre déserte, ensorcelée, dans ce logis par l’Horreur hanté,
– dis-moi sincèrement, je t’en supplie, existe-t-il, existe-t-il ici
un baume de Judée ? Dis, dis, je t’en supplie ! » Le
corbeau dit : « Jamais plus ! » |
Prophète, dis-je, être
de malheur ! prophète, oui, oiseau ou démon ! Que si le
Tentateur t’envoya ou la tempête t’échoua vers ces bords, désolé
et encore tout indompté, vers cette déserte terre enchantée — vers ce
logis par l’horreur hanté : dis-moi véritablement, je t’implore !
y a-t-il du baume en Judée ? — dis-moi, je t’implore. » Le
Corbeau dit : « Jamais plus ! » |
`Prophet!'
said I, `thing of evil! - prophet still, if bird or devil! |
«Devin!» dis-je, «Oiseau
du Malin! Corbeau ou démon mais devin! |
« Prophète !
– dis-je, – être de malheur ! oiseau ou démon ! toujours
prophète ! par ce ciel tendu sur nos têtes, par ce Dieu que tous
deux nous adorons, dis à cette âme chargée de douleur si, dans le
Paradis lointain, elle pourra embrasser une fille sainte que les anges
nomment Lénore, embrasser une précieuse et rayonnante fille que les
anges nomment Lénore. » Le corbeau dit : « Jamais plus ! » |
« Prophète,
dis je, être de malheur ! prophète, oui, oiseau ou démon !
Par les Cieux sur nous épars — et le Dieu que nous adorons tous deux
— dis à cette âme de chagrin chargée si, dans le distant Eden, elle
doit embrasser une jeune fille sanctifiée que les anges nomment Lénore
— embrasser une rare et rayonnante jeune fille que les anges nomment Lénore. »
Le Corbeau dit : « Jamais plus ! » |
`Be
that word our sign of parting, bird or fiend!' I shrieked upstarting - |
«Qu’entre nous ce
mot soit l’ultime, oiseau ou démon cacochyme |
« Que cette
parole soit le signal de notre séparation, oiseau ou démon ! –
hurlai-je en me redressant. – Rentre dans la tempête, retourne au
rivage de la nuit plutonienne ; ne laisse pas ici une seule plume
noire comme souvenir du mensonge que ton âme a proféré ; laisse ma
solitude inviolée ; quitte ce buste au-dessus de ma porte ;
arrache ton bec de mon cœur et précipite ton spectre loin de ma porte ! »
Le corbeau dit : « Jamais plus ! » |
« Que ce mot
soit le signal de notre séparation, oiseau ou malin esprit, »
hurlai-je, en me dressant. « Recule en la tempête et le rivage
plutonien de Nuit ! Ne laisse pas une plume noire ici comme un gage
du mensonge qu’a proféré ton âme. Laisse inviolé mon abandon !
quitte le buste au-dessus de ma porte ! ôte ton bec de mon cœur et
jette ta forme loin de ma porte ! » Le Corbeau dit :
« Jamais plus ! » |
And
the raven, never flitting, still is sitting, still is sitting |
Et
le corbeau, comme figé, est, depuis lors, toujours perché |
Et
le corbeau, immuable, est toujours installé sur le buste pâle de Pallas,
juste au-dessus de la porte de ma chambre ; et ses yeux ont toute la
semblance des yeux d’un démon qui rêve ; et la lumière de la
lampe, en ruisselant sur lui, projette son ombre sur le plancher ; et
mon âme, hors du cercle de cette ombre qui gît flottante sur le
plancher, ne pourra plus s’élever, – jamais plus ! |
Et
le Corbeau, sans voleter, siège encore — siège encore sur le buste
pallide de Pallas, juste au-dessus de la porte de ma chambre, et ses yeux
ont toute la semblance des yeux d’un démon qui rêve, et la lumière de
la lampe, ruisselant sur lui, projette son ombre à terre : et mon âme,
de cette ombre qui gît flottante à terre, ne s’élèvera — jamais
plus ! |
Original de Poe ( 1845
) in http://www.heise.de/ix/raven/Literature/Lore/TheRaven.html
Traduction de Paul Laurendeau ( 2007 ) in http://www.ecouterlirepenser.com/textes/pl_fc_corbeau.htm
Traduction de Baudelaire ( 1856 ) in http://fr.wikisource.org/wiki/Le_Corbeau_(traduit_par_Charles_Baudelaire)
Traduction de Mallarlé ( 1875 ) in http://fr.wikisource.org/wiki/Le_Corbeau_(traduit_par_St%C3%A9phane_Mallarm%C3%A9
Original de Poe ( 1845 ) in
http://www.heise.de/ix/raven/Literature/Lore/TheRaven.html
Traduction de Paul Laurendeau ( 2007 ) in http://www.ecouterlirepenser.com/textes/pl_fc_corbeau.htm
Traduction de Baudelaire ( 1856 ) in http://fr.wikisource.org/wiki/Le_Corbeau_(traduit_par_Charles_Baudelaire)
Traduction de Mallarlé (
1875 ) in http://fr.wikisource.org/wiki/Le_Corbeau_(traduit_par_St%C3%A9phane_Mallarm%C3%A9)