Chronique du
Hamac de
Cathy garcia
ed à tire d'ailes septembre 2008
Art
de lettres, art de l’être ?
D’entre
deux chênes de Létou sort l’Universel par le miracle d’un hamac filet
orange vif.
Hamac
moyen de transports, comme l’on dirait transports amoureux car tout ici est
cris du corps et du cœur…
Hamac
bouée ou amer selon les conditions de navigation sur la mer intérieure…
Hamac huis sur l’ailleurs, une manière de stargate ou de machine à remonter – et descendre – le temps, mais ici nulle ufologie, nulle fiction scientiste, juste le vrai …
Hamac
matrice enfin et surtout peut-être, car lieu de retour intra-utérin de
l’enfant vers la mère,
la génitrice certes pour mieux en exorciser le souvenir, mais surtout – oh ! oui - pour revenir au Père trop tôt disparu, dans l’espoir d’une re-naissance…
mais aussi, et là, d’évidence,
la Mère Nature dans un besoin viscéral, vital de fusion chamanique…
On retrouve ainsi dans les Chroniques du Hamac les trois voies chères à Cathy Garcia, tressées, indémêlables :
· la relation à soi et aux autres,
· la relation à la déshérence du monde contemporain et
· la relation à l’Univers.
Voies de méditation, de progression, d‘amélioration, pour une marche toujours douloureuse mais aujourd’hui assagie vers le bonheur, simplement.
Et, prodige (?) , il sort du hamac de la ‘’femme-chamane’’ une poésie vive et belle comme un rai de lumière sorti d’entre des feuilles aux couleurs de l’automne, poésie douce ou piquante, rêveuse ou coléreuse, toujours humaine, dans une langue limpide.
Amas
cordés du quotidien, Hamac hors des sentiers courus, Âme accordée à la vraie
vie
jlmi septembre 2008