ou
l’Apologie des Champs de Maïs
Recevoir
une nouvelle revue, c’est… comme
atteindre le sommet d’un mât de cocagne dûment savonné où le gros lot est
emballé avec soin afin que l’on n’en devine pas le contenu.
Vite,
arracher l’enveloppe, prendre en pogne ce foutu truc, tout à trac !
J’laisse le p’tit mot d’côté et je fonce tourner les pages d’un pouce
avide à plein tube.
LA
GRANDE FUGUE… GUN’S…
HYMNES A LA NUIT… prometteur
tout ça…
Puis,
j’ai tout soudain l’impression exaltante d’être près d’chez moi, au
Parc des Lilas, là où chaque année les jardiniers de la région idf
implantent – avec tracteur et tout et tout - un labyrinthe dans un champ de maïs.
Le plaisir, que dis-je, la joie simple, enfantine de se perdre. Un vrai régal…
Bon,
un p’tit coup d’œil à la lettre d’accompagnement quand même, y-a
p’t’être un ‘’mode d’emploi’’…
Ok, la pagination ne sert à rien. Elle serait là au hasard. Pourquoi
pas ! Si ça l’arrange le Malta… et puis, au bout du compte, les textes
sur plusieurs pages sont présentés en continu, c’est bien le principal,
n’s’pas. Finalement, le maquettiste sait bien implanter son canard, non ?
donc mis à part chiffres et nombres qui le gênent… quoi que… au premier
abord, je voterais bien pour sa martingale pour le Loto… pas celui d’la Française,
oh ! non, trop facile, mais celui autrement tordu organisé les années
bissextiles impaires par la ville de Metz au profit des poètes échevelés
! Bref, je file aux champs…
Alors
ces maïs ont-ils vraiment beaucoup d’épis ? J’épie… Taf, Paf, Pif su’l’pif du Libéral Avancé avant
d’plonger sur une dédicace d’Ulrich à Villon.
Waouhhh, c’est tombé pas loin ; ça démarre sec…
Ensuite
un d’Jean-Marc Couvé qu’est pas d’la dernière et qu’en veut à dieu,
un deux trois ? n’sait pas trop alors il a mis ce pote en ciel plus
rit ailes des
anges…
Après
la mer, le sable, pas la plage, le Sable Absolu, le grand jaune où l’on erre
d’erg en chott, de chott en erg, tout ça dans un doux parfum d’ozone.
Ah ! O3
Aranjo n’s’y est pas paumé
lui ! dans c’désert, il en est même sorti ‘’palmes de la
critique’’ à portée d’la main. Bigre !!!
Bourdet
pour suivre entonne ‘’ses sillons’’, enfin ceux des serfs qui s’font
vieux (millénaires ! mazette !!) Pas grave, « les seins sont au
pouvoir », ça c’est con_so_lent.
Au
su(ie)d, pour ne pas perdre le nord, un Arbre aux mystères sans nombre ( chiant
pour faire des stats, mais c’est p’t’êt’e pas le lieu non plus…)
Simon
arrive et tout à trac balance ‘’les pas marrants je les emmerde’’.
Circulez, y’a rien à voir ( un genre de ‘’casse toi sale con’’ façon
salon de la_grise_culture
de masse )
Approximation
chinoise/ Tom Wait / Laforgue… le marasme à son comble. Roger l’A
Eu pas d’probléme.
Une
griserie de Grison avec des végétaux qui s’pissent dessus. ça donne un max
sur les Talon(s) de Michel dont le ‘’le vent secoue dans ses filets la mélancolie
des jets d’eau’’ m’envole littéralement. C’est d’ailleurs moi que
cherche dans l’ciel la ‘’vierge’’ d’Ana d’la page d’à côté…
Le
poème à Nikita me donne une grosse envie de lecture à haute voix. P’t’être
qu’un de ces jours mon micro tom(n)era
pour Bruno.
JPGP
en pantoufle va promener son obélisque, objet de Concorde plus que de discorde
Quelle destinée de char_en_thèse qui
me conduit dans un Paris au désir inassouvi ou l’obélisque/cierge de Serge
choit dans la poubelle d’une salle d’op…
Opération
d’ablation encore où Bon( ?)giraud s’pêle Onfray jusqu’à l’os
sur quatre pages !!! avant de, sur le cas_d’havre
encore fut_ment, brosser l’poil de
13 bouquins sur une seule page.
Dé
chi rant !
( ?)
Après
une pause pour échange de bons procédés entre gens de bonne compagnie,
l’Couvé r’vient nous faire Sali_ver
sur ‘’Sali_nes’’. Je souscris
entièrement ( et des quatre mains, en souvenir de l’orang outang du ‘’Lézarde’’
de jmc ) d’autant que des extraits de ce phare de Cathy dans nos males nuits mâles
sont déjà en lectures à haute voix sur mon zen-evasion…
Godefroid
bat dildo chaud pour Ken Loach. Very
well done !
Dans
une Gest(e) superbe et âpre, Delphine nous donne fragments de son ‘’Image
bleue’’, en des ‘’mots, surprises incohérentes de l’imaginaire attrapés
au vol’’ sur ses Chemins, ces successions d’Accidents…
L’Attraction
touche à sa fin et l’on revient sur le Sable… ‘’puis le noir se
fit’’ (So long Lucile !)
jusqu’à voir la vierge plus très vierge d’Ana…. Je n’saurais
jamais si elle m’avait aperçu dans le ciel …
Car
je file droit d’vant moi, l’Jegou y fait un coup d’cale_con anti-karcher (*) pour protéger tout un tas de monde peu en
cour en ces jours d’inter_dictions
déglinguées des plus hautes (sic) auto_(hé)rités d’un
suffrage/naufrage
partie de cache Cash
et
co_lère de Kélig contre les poly tics qui n’ont aucun tact et ne sont que
tactiques viles_haines
Pour
conclure, Malta nous donne te(l)ckel
une chouette recette contre les coups
rangs d’air face à un VENI CREATOR noyé dans la masse,
SANS L’OMBRE D’UN DOUTE…
ces
Champs (**) tant espérés ont les chants les plus beaux_(cerons)
V’là
donc le 22 passé au con_casseur des
mots qu’rate rien peu ou prou, installé provisoire qu’il est dans
l’22
costarmoricain…
Vivement
le 23 que
j’lirai pas en Creuse,
ça c’est sûr.
Fin
d’la correspondance (pont danse /
pond dense / pense donc …) !
Amitié,
*************
(*)
clin d’yeux à un produit ménager qui fait les beaux jours de la pub…
(**)
de maïs, parce que faut boucler la boucle…
Ah ! les beaux épis que tu nous a servis là